mardi 27 novembre 2012

Voyage musical : Deftones - Koi No Yokan

Sorti le 9 novembre dernier, le nouvel album de Deftones, simplement intitulé "Koi No Yokan", ne parvient que maintenant à mes petites oreilles obnubilées jusque là par le dernier Stone Sour. Le bande de Chino Moreno, toujours privé de son bassiste Chi Cheng sorti du coma en mai 2010, sort une nouvelle galette des plus convaincantes à qui sait l'écouter. Eh oui la musique rentre dans le critère du blog puisque pour se procurer, rien ne vaut qu'une petite ballade chez son disquaire (le téléchargement, c'est mal !).

Deftones - Koi No Yokan
Coup de foudre. Ça serait une traduction a peu près fidèle du titre de cet album, "Koi No Yokan". Des visionnaires ces Deftones, tant l'album est convaincant. Deux ans après l'excellent Diamond Eyes, le band californien continue à éblouir nos petites oreilles car la cuisine Deftones fait toujours recette : riffs tantôt percutants, tantôt aériens, le tout soutenu par une voix de Chino Moreno au diapason. Le premier morceau, Swerve City, en est le parfait exemple. Plus "lourd" (on n'est pas dans le KoRn grande époque non plus hein), Romantic Dreams affiche une ligne de basse jouissif. Plus percutants et violents, Poltergeist, Gauze et Goon Squad mêlent guitares gaves et grosses basses avec un chant tantôt posé, tantôt hurlé.

La bande de Moreno alterne les rythmes et les sentiments au fil des chansons, mais il faut plus d'une écoute pour arriver à identifier où et quand ont lieu ces changements. Ce nouveau Deftones se présente donc comme une bête indomptable. Les morceaux se succèdent parfaitement mais c'est un sentiment général qui ressort, plutôt qu'une somme d'impressions particulières. Il y a tellement de variations et de changements à chaque titre, qu'il devient difficile de faire une analyse précise du morceaux que l'on vient d'écouter. Les morceaux comme Entombed nous transportent littéralement, empêchant ainsi de se concentrer sur le son. Cette ballade deftonienne typique est immédiatement cassé par le plus terre à terre Graphic Nature.


Homogénéité. Au final, il est plus utile de faire une analyse globale que track by track. C'est un peu la même recette pour chaque morceau, ce qui rend une analyse ponctuelle complexe, même si on prend beaucoup de plaisir à écouter l'album. Ce serait à la limite le seul reproche que l'on puisse faire à ce cd : Deftones fait (très bien) du Deftones. Le morceau symbolique étant Rosemary où tout est présent : l'alternance calme et gros son, refrain percutant et apparition d'un riff cassant efficacement le morceau. La quasi perfection des morceaux rend l'ensemble trop homogène. Si les débuts des morceaux diffèrent les uns des autres, on retombe très vite dans ce son si caractéristique au groupe. Comme Tempest qui présente un rythme très pop, mais à la Deftones.

Bref, c'est un très bon album. Mais pour l'apprécier à sa juste valeur, il me semble qu'il faille être un fan de Deftones, car son écoute peut apparaître longue au néophyte qui découvrirait le groupe. Personnellement, j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écouter, et à le décrypter.

lundi 26 novembre 2012

Exploration ciné : Argo (de Ben Affleck)

Ne faut-il pas user de ses pieds pour se rendre au ciné ? Il se trouve que si. Ainsi, j'ai décidé de parler du dernier film qu'il m'a été donné de voir sur grand écran, à savoir : Argo. Tiré d'une "abradacadabrantesque" (® J.Chirac) histoire vraie de diplomates américains cherchant à fuir la jeune République Islamique d'Iran en pleine révolution. Devant et derrière la caméra, Ben Affleck  plonge le spectateur en immersion totale dans ce thriller quasi documentaire. 

DR. Ben Affleck avec une jolie barbe !

Histoire vraie. 1979, l'Iran est en pleine révolution. Le peuple déloge le Shah - qui n'est plus qu'une marionnette de la CIA - pour installer l'ayatollah Khomeini au pouvoir, avant de se tourner vers l'ennemi naturel : les Etats-Unis. Le 4 novembre, 400 étudiants islamiques survoltés envahissent l'ambassade américaine qui n'oppose aucune résistance. Au total, les Iraniens font 56 prisonniers. Mais 6 membres du corps diplomatique parviennent à s'échapper pour se réfugier à l'ambassade du Canada. Mise au courant de la situation, la CIA doit organiser au plus vite l'exfiltration de ces "espions" qui risquent ni plus ni moins que la peine de mort. Tel est la mission de l'agent Tony Mendez joué par un Ben Affleck qui nous plonge avec réalisme dans l'ambiance iranienne de l'époque : instabilité révolutionnaire et politique de terreur envers les étrangers et les traîtres. De quoi coller le spectateur au fond de son siège jusqu'à la dernière minute.

Poster du film made in CIA
Loin d'être un James Bond américain, l'agent Mendez utilise plus souvent ses neurones que son flingue. C'est grâce à ses petites cellules grises qu'il va d'ailleurs trouver la "meilleure mauvaise idée" pour sortir ses compatriotes du pétrin : les faire passer pour une équipe de Canadiens en repérage pour un film de science fiction. Ni une ni deux, l'Agence décide de monter un vrai faux long métrage grâce à l'aide d'un vrai producteur (Alan Arkin), et du meilleur spécialiste en maquillage SF (John Goodman). Véritable nanar - pris au milieu d'une pile de scénarii en attente - à l'appui, l'agent Mendez, aidé des deux Californiens, montent ce canular géant. Affrontant l'enfer Hollywoodien avant de se frotter aux Iraniens.


Immersion. Inspiré de faits réels déclassifiés sous la présidence de Bill Clinton, ce film prend le spectateur du début à la fin. Comme dans tout bon thriller, on se demande si le héros va s'en sortir à la fin, c'est classique mais toujours efficace. Ajoutez à cela un pays survolté où tout le monde recherche les 6 Américains. Placé dans la peau du 7e otage, on se prend à avoir peur de cette foule hostile, énervée contre la superpuissance américaine qui a soutenu le tyrannique Shah. Ce dernier faisant bien souvent passer ses opposants à la Question quand il était au pouvoir.
Au final, Ben Affleck propose un très bon film dans lequel figure un cocktail inattendu d'émotions : humour, stress et empathie. Drôle grâce à la complicité des trois protagonistes orchestrant le montage du vrai faux film, et stressant à cause de la situation traumatisante dans laquelle vivent les six otages. La pression devient même insoutenable à la fin du film. Bref, c'est à voir. Et ceux qui ne sont pas d'accord, je n'ai qu'une chose à dire "Argofuck yourself" (maintenant vous êtres vraiment obligés d'aller voir ce film pour comprendre cette invective) !

jeudi 22 novembre 2012

Classe verte à Prague II

Emmené par les jeunes du club, l'OL repart de Prague avec un match nul, s'assurant par la même occasion de terminer en tête de son groupe, permettant ainsi d'éviter un reversé de Ligue des Champions et les premiers des autres groupes.

match "nul" entre les deux équipes ...

Pour le suspense et l'intensité de jeu, on repassera. Lyonnais et Pragois remplissent leur objectif du soir : terminer premier du groupe pour les uns, et assurer la deuxième place qualificative pour les seconds. Peu habitués à jouer ensembles, jeunes et "vieux" Lyonnais ont rendu une copie tout à fait correcte aux vues des circonstances. Il est en effet bien difficile de proposer du beau jeu lorsque les protagonistes ne jouent jamais ensemble. Mine de rien, cette équipe mixant les générations permet à l'OL de finir en tête de son groupe avant son dernier match contre les Israéliens de Kiryat Shmona.

Deux périodes semblables. Le spectateur tchèque n'avait pas grand chose à se mettre sous la dent ce soir, et moi-même, je n'ai pas été - il faut bien l'avouer - très attentif à ce match. Cette rencontre a tout de même montré que les jeunes pouvaient tenir la dragée haute à une équipe étrangère plus expérimentée. Autre satisfaction, la forme de Gourcuff. Passeur décisif pour Benzia, auteur de son premier but chez les "pros" au retour des vestiaires (46e), "YG" a maîtrisé son milieu de terrain et a même failli y aller de son but sur coup-franc s'il avait trouvé le cadre au lieu de la barre transversale (38e).
Le début de la seconde période a donc offert un peu d'animation avec le rapide but lyonnais, puis l'égalisation pragoise (Husbauer, 53e) dans la foulée.

Repos et classe biberon. Bref. L'OL peut tirer un bilan positif de cette rencontre : les jeunes ont joué, Grenier a repris et Gourcuff a été une nouvelle fois décisif dans le jeu. Cerise sur le gâteau, Malbranque et Gomis sont restés tranquillement à la maison pour regarder leurs camarades dans leur périple tchèque. De quoi économiser les batteries pour le match de dimanche à Toulouse, contre une équipe qui pose traditionnellement des problèmes à Lyon.
Reste maintenant à savoir si tous les jeunes qualifiés pour la C3 seront titulaires contre Kiryat Shmona le 6 décembre prochain.


Classe verte à Prague

Déjà qualifié pour le prochain tour d'Europa ligue, l'OL a envoyé une bonne partie de son centre de formation se faire les dents contre le Sparta Prague, deuxième du groupe. Sans être un match avec un grand enjeu, les jeunes Lyonnais ont pour mission de ramener au minimum le point du match nul, et ainsi d'assurer la première place de ce groupe I.


tribulation tchèque pour les Lyonnais


Ferri, Benzia, Ghezzal titulaires, et Zeffane, Sarr, Plea puis Novillo remplaçants. Des noms peu connus du grand public et pourtant présents pour ce match de coupe d'Europe. Leader de son groupe, Rémi Garde a choisi d'épargner ses cadres (Malbranque, Lopez, Gomis) pour la prochaine rencontre de Ligue 1 à Toulouse ce dimanche. Les jeunes du prolifique centre de formation lyonnais auront donc de quoi se faire les crocs face à Prague, et découvrir par la même occasion les chaudes ambiances du haut niveau européen.
Titularisé en pointe, Yassine Benzia aura l'occasion de montrer sa valeur et justifier tous les espoirs placés en lui. Même s'il n'a pas encore marqué chez les professionnels, l'international U19 détient un sympathique record de buts : 36 marqués en 34 matchs avec les moins de 17 ans lyonnais en 2010-2011. Mais ce "nouveau Benzema" ne cumule pour l'instant que les fins de matchs en L1 et dans cette C3.
Cette rencontre permettra également d'observer l'éventuelle complémentarité entre Gourcuff et Grenier. Présentés comme des rivaux pour le poste de meneur de jeu, les deux joueurs devront montrer que leur entente est aussi bonne sur le terrain qu'en dehors.
Il y aura donc beaucoup d'interrogations autour de cette confrontation en terre tchèque : niveau de jeu de Gourcuff, sa complémentarité avec Grenier et performance des jeunes Lions.

MaJ : fin de première mi-temps, rien de bien passionnant sauf une frappe de Groucuff qui termine sur la barre.

lundi 19 novembre 2012

République plus fort qu'Edouard Herriot ?

Tout le monde a parlé de la grande manifestation des opposants "au mariage pour tous", qui aurait rassemblé 20 000 personnes dit-on. J'y ai passé l'après-midi pour observer ces gens qui défendent leur vision du mariage. Mais le plus intéressant restait la manif dans la manif', les stars de tous les rassemblements droitiers à Lyon : le Bloc Identitaire.

Deux manifestations en une !
Une tête du cortège chantant sur du Queen
Deux visages. Cette manifestation contre le "mariage pour tous" a été un succès, on ne peut le nier. Ce n'est pas souvent que 20 000 Lyonnais (dont quelques Savoyards perdus plutôt en fin de cortège) se rassemblent dans les rues, sauf victoire de l'OL ou pour une réforme des retraites qui se termine en émeute. Il n'est pour autant pas question de violences dans cette manifestation "bon enfant" et familiale où les jeunes sont en têtes et défilent sur du Queen ou encore du Katy Perry ! (photo ci-contre)


Partant d'une place Bellecour remplie à moitié, le défilé s'est rendu jusqu'à la place des Terreaux via la rue Edouard Herriot. Il y a déjà foule devant le musée des Beaux Arts alors que la majorité des "antis" est loin d'avoir rallié l'Hôtel de Ville. Contrairement au rassemblement des "pros" mariage gay, les organisateurs ont prévu de bons micros avec de bonnes sonos, le tout monté sur des véhicules d'où est scandé le désormais célèbre : "Une père, une mère c'est complémentaire. Deux pères, deux mères, enfant sans repères".

Enfin, vers la queue du peloton, arrive la frange dure du mouvement : les membres du Bloc Identitaire, emmenés par Alexandre Gabriac, leur chef sacré. Le conseiller régional, expulsé du FN en 2011 à cause d'une photo le montrant en train d'exécuter un magnifique salut nazi dans une cave, était bien évidemment au rendez-vous. Entouré de sa bande – et d'une quinzaines de policiers suréquipés – le jeune homme (il n'a que 22 ans) arborant une drôle d'écharpe blanche et bleue (ouais j'ai pas eu les corones d'aller lui demander pourquoi, j'tiens à ma vie ^^) mène le bal.

"Pas de défilé pour les enfilés". Un joli slogan que l'on pouvait entendre des rangs nationalistes (un qualificatif auto-proclamé par le groupe). Car cette partie de la manif était véritablement l'autre visage du rassemblement. Après le pères et mères de familles, est donc arrivé ces jeunes répondant par la violence et les menaces aux provocations (pas très futées non plus) des "pro" mariages présents sporadiquement tout au long parcours. Une fois place des Terreaux, les doigts en l'air se mettent à voler. La police charge pour calmer les esprits des identitaires. Ça détale de tous les côtés vers la rue Sainte Marie des Terreaux. L'hésitation règne pendant quelques minutes … où sont-ils passés ? Cinq minutes plus tard, ils réapparaissent miraculeusement avant de prendre la rue Constantine.

Chaleurs d'automne. Une sono hurlant "L'Internationale", un drapeau arc-en-ciel : deux provocations de trop pour le groupe d'extrême droite. Diffusé depuis le 4e étage d'un immeuble de la rue, le chant communiste ne laisse pas les manifestants indifférent. Ces derniers décident alors d'exprimer leur frustration sur un drapeau arc-en-ciel mis en évidence par un bar de la rue. Les jeunes, au visage partiellement masqué, repartent avec la bannière gay sans faire plus de dégâts, suivant probablement à la lettre les instructions donnés par les cadres : on ne gâche pas la manif alors pas de vague, pas de bastons.

Plus calme le long du quai Saint-Antoine, les nationalistes se sont déchaînés une fois arrivés place Bellecour. Grâce à une échelle, les membres du Bloc Identitaire se sont hissés sur le toit de l'office de tourisme de la ville. Gros pétard et fumigènes rouges sont au rendez-vous. 
Lumières rouges à l'office du tourisme
Observés par une troupe de CRS et de badauds, les jeunes au crâne souvent rasé (ou du moins très court, ce qui ne doit pas être très commode à l'approche de l'hiver...), scandent les slogans du jour, et en profitent pour réviser leurs classiques "la France aux Français etc …". Les squatteurs du toit ont finalement été arrêtés, et placés en garde à vue par la police à la descente de l'échelle.




Bilan. C'était vraiment impressionnant, qui pouvait prévoir autant de monde ? On m'a parlé des grandes manifestations de 1984, sur la réforme de l'école publique qui avait conduit le président Mitterrand à mettre son projet de loi au placard. En regardant toute cette foule, "le mariage pour tous" semble être de moins en moins évident à imposer aux Français. Déjà repoussé en janvier, cette réforme sociétale ne sera probablement pas aussi simple à faire passer. Qui vivra verra.

En attendant, malgré la foule défilant rue Edouard Herriot, c'est bel et bien le troisième camp, celui des "neutres" battant le pavé de la commerçante rue de la République qui reste les plus nombreux. 

PS : comme j'ai pu le signifier lors de ma note précédente : je suis "ni pour, ni contre, bien au contraire !"

Ballade nocture : Amour de vin et d'eau fraîche

Introduction : 
Pour cette première publication, je vous dois quelques explications. L'idée de créer "tribulations lyonnaises" m'est venue au cours d'une ballade dans la rue. Il faut dire que je préfère marcher - dès que je le peux - plutôt que prendre le métro ou mon vélo. Je me suis alors dit que c'était l'occasion d'organiser mon futur blog (celui-ci donc) autour de cela. Alors pour ma première publication, je vais faire les choses correctement et essayer de suivre ma propre doctrine. Voila.

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Du foot au pinard. Sortant de chez un ami où je venais de regarder l'intéressant Italie – France (victoire 2-1, mercredi 14/11/12), j'étais en train de rentrer chez moi quand soudain, bloqué par un groupe d'étudiants prenant toute la chaussée du pont de l'Université (oui parce que je suis à vélo …), je prends mon temps derrière eux et me rappelle soudainement les sages paroles dudit ami susnommé : "ce soir ils débouchent le Beaujolais nouveau à minuit". Ni une ni deux, mon sang ne fait qu'un tour et je décide d'aller observer ce phénomène. Bilan : l'amour du vin avait réuni la foule ce mercredi (14/11) autour de minuit, place Antonin Poncet. Des centaines de jeunes gens alcooliques fins œnologues, ou juste des étudiants étrangers pressés de découvrir cette tradition locale, s'apprêtent à déguster l'édition 2012 du nectar local. Une atmosphère plaisante et étrange, la preuve, même les forces de l'ordre refuse nos avances vinicoles ! Où va le monde ...
Le centre de Lyon a vécu d'amour et de vin frais une petite demi-heure, le temps de vider les quelques hectolitres sortis en avant-première pour l'occasion.
Car c'est bien d'amour dont il est question ces temps-ci dans notre charmante agglomération, je dirais même plus : d'amour "pour tous". Eh oui, j'ose faire un lien entre le Beaujolais nouveau et la manifestation en faveur du mariage homosexuel, ou "mariage pour tous". Quelle idée aussi de faire ça le même jour (eh oui, le vin est ouvert le jeudi à minuit et la manif' a lieu le même jour à 19h, et toc !).

Ambiance, ambiance. Fanfare, nouvelle miss Lyon et anciens candidats du "Bonheur est dans le pré" (toujours et encore l'amour) étaient au rendez-vous. Mais quand est-il de ce rassemblement, ce jeudi 15, mené par le groupe LGBT ? Délocalisés place de la Bourse en raison des nombreuses manifestation  "bellecourdiennes", les partisans de l'union civile pour tous étaient 300 à tout casser.
Rassemblement des pro-mariage gay
Bref, les gens sont plus concernés par le vin que par le soutien au mariage des homosexuels. Ce qui ne surprend pas plus que ça au final. Finalement, dans cette petite foule revendicatrice, on retrouvait pêle-mêle les jeunes verts, socialistes, communistes, um.. ah non pas l'Ump. Tout ce beau monde était rassemblé autour des associations comme Sos Racisme, Osez le féminisme ou encore la Ligue des Droits de l'Homme. Mégaphone au poing sans être au point, les discours s'enchaînent tandis que les badauds - dont je fais parti - observent les différents panneaux mis en place par les manifestants (voir ci-dessous).

Remarque pertinente ?
Peu de moyens mais beaucoup de volonté. Tel était le sentiment que l'on pouvait ressentir en tant qu'observateur neutre. Car franchement, on n'entendait pas vraiment les hommes et femmes parlant – au lieu de clamer – au mégaphone. Au final, peu de monde était réuni pour un débat important alors que les anti-mariage gay annonçaient un rassemblement de grande ampleur pour le samedi 17.
Il faut croire que les Lyonnais étaient plus préoccupés par le vin que par cette réforme sociétale proposée par le gouvernement Ayrault.


Ah au fait, comme d'habitude, le Beaujolais nouveau est dégu... ah pardon, on frappe à ma porte ... (retour 5 minutes plus tard).
Bon. Après avoir discuté avec le front de libération du Beaujolais (si si j'vous jure), je tenais à vous dire que le cru 2012 est excellent et que je vous le recommande mais avec modération ! Hein quoi ? Sans modération ? Très bien monsieur l'encagoulé. 
Alors je reprends : baignez-vous dedans et achetez-en des hectolitres !

Merci, Bonsoir. 

Ps : à ceux qui se posent la question je tiens à souligner qu'à propos du mariage gay, je suis "ni pour, ni contre, bien au contraire !" (Coluche)

Ouverture du blog

Bienvenue à toutes et à tous,

J'ai décidé de rejoindre la blogosphère et d'apporter ma petite pierre à l'édifice !

Comme l'indique le nom du blog que vous êtes en train de consulter (merci à toi ô visiteur), je vais parler de mes tribulations lyonnaises : ce qu'il m'arrive alors que je bats le pavé lyonnais. Mais rassurez-vous, étant doté d'une mauvaise foi à toute épreuve, il va m'arriver de dévier de mon angle par des subterfuges des plus malhonnêtes !
De toute façon c'est mon blog alors je fais bien ce que je veux non ?
Voilà.